La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tous sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin, le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant.
[Christian Bobin, Autoportrait au radiateur]
En hommage à ma grand-mère, Marguerite, née le 13 décembre 1902